
Pour cette balade sur l’une des portions de la grande randonnée de la Trace des Cap qui longe la côte Sud Atlantique de la Martinique, nous sommes partis du point de départ situé à Grand Macabou.
Le parcours est bien indiqué et le trajet pour arriver à la Chapelle de la Vierge des Marins est assez court. Sac sur le dos et bouteille d'eau indispensable, nous voilà partis pour affronter une chaleur torride avec un soleil de plomb. C'est bien là la seule difficulté de cette rando : le soleil omniprésent qui cogne et le peu d'Alizés pour nous rafraîchir un peu tout du long du parcourt.


Ce temps de Carême particulièrement sévère cette année nous donne droit à un paysage fait de végétation grillée, d’herbe desséchée essayant de résister à un soleil brûlant tous les feuillages. Les cactus pointent fièrement vers un ciel bleu insolant.
Le paysage est exceptionnel.

On emprunte donc la boucle nommée Marie-Catherine, un petit sentier qui fait office de chemin de croix pour se rendre jusqu’à la chapelle de la Vierge des Marins ou aussi Chapelle Notre-Dame des Roses. Elle a été restaurée en 2002 par le conservatoire du littoral.
C’est un lieu de recueillement dédié au salut des navigateurs. On peut en effet y entrer, allumer un cierge et s'asseoir un moment pour prier.


La chapelle domine l’atlantique et ses vagues tumultueuses. Le lieu est pourtant très serein et le bruit des vagues s’écrasant sur les falaises en contrebas rythment les pensées et imposent un moment de répit et pourquoi pas de méditation.
Sur la gauche on apprécie la vue sur la grande Anse de Macabou.



On s'attarde un instant avant de poursuivre notre chemin vers le sud, en longeant la plage et ses algues échouées : direction l’Anse Grosse Roche.
Nous découvrons tristement une tortue morte, échouée au milieu des algues sargasses. Triste spectacle … et tout cet amas d'une couleur peu glamour n'embellit pas le paysage.




C’est à l’extrémité de cette plage, fort heureusement là où les sargasses n’ont pas élu domicile que dame nature nous fait cadeau d’une œuvre artistique : un véritable cœur taillé dans la roche.


On s’installe sous les cocotiers, très très nombreux sur cette plage et on en profite pour se rafraîchir en prenant un bain dans une mer assez mouvementée.



On explore un peu les alentours : nous sommes ici au royaume du coco. A croire que certains on passé leur confinement ici, sous des abris de palmes de cocotiers, à manger oursins et cocos à gogo !!!
Le site est sublime, et ce cœur inspirant… Loée s'amuse à jouer au exploratrice et moi je fixe ces moments magiques avec mon appareil.



Avant de rebrousser chemin pour rentrer, on décide de continuer un peu plus loin pour observer le paysage. On a accès à un point de vue sublime sur la Table du Diable. Le chemin continue à travers la forêt sèche, puis fait une boucle qui nous ramène vers la plage.



"Il n'y a pas qu'un jour, demain aussi, si Dieu le veut, le soleil brillera." Proverbe angolais


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